Les Européens se donnent 14 jours pour décider de leur action au Mali
La Tribune - La France et ses alliés européens se sont donné deux semaines, vendredi, pour décider de l'évolution de leur engagement militaire contre les groupes djihadistes au Mali alors que la junte au pouvoir à Bamako manifeste une hostilité croissante à leur égard.
La situation au Mali devient "intenable", a estimé vendredi le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la décision du Danemark de retirer ses forces spéciales dont les autorités maliennes avaient jugé la présence indésirable.
Le torchon brûle entre le Mali et ses partenaires occidentaux depuis les deux coups d'Etat successifs qui ont porté les militaires au pouvoir et le refus de ces derniers d'organiser comme prévu des élections le mois prochain.
Le rapprochement entre Bamako et Moscou inquiète aussi la France et ses alliés, qui ont prévenu que le déploiement de mercenaires de la société de sécurité privée russe Wagner, niée par la junte malienne qui affirme qu'il s'agit d'instructeurs militaires, était "incompatible" avec la poursuite de leur mission.
"Les forces européennes, françaises et internationales font face à des mesures d'entrave. Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et militaire, nous ne pouvons pas rester en l'état", a déclaré Jean-Yves Le Drian sur RTL. La junte est "hors de contrôle", a-t-il ajouté.
Alors que tout indique que les militaires maliens cherchent à pousser vers la sortie leurs partenaires occidentaux au profit d'une alliance avec la Russie, qui ne s'offusquerait pas de leur maintien au pouvoir, la ministre de la Défense danoise, Trine Bramsen, a déclaré à Reuters que les Européens s'étaient laissé 14 jours pour décider "à quoi devrait ressembler la future mission contre-terroriste dans la région du Sahel".
A l'issue de cette réunion de crise, Jean-Yves Le Drian a répété que la France souhaitait poursuivre la lutte contre les groupes djihadistes, même si le cadre de cette action paraît de plus en plus incertain puisqu'en plus du Mali, le Burkina Faso, autre membre du "G5 Sahel" mis en place par la France, a été le théâtre d'un putsch en début de semaine et est désormais sous le coup de sanctions régionales.
Les autorités maliennes, qui ont multiplié les accusations de néocolonialisme à l'égard de la France, ne donnent de leur côté aucun signe de volonté d'apaiser la situation.
Le Premier ministre Abdoulaye Diop a ainsi estimé vendredi sur France 24 que les propos de Jean-Yves Le Drian étaient "plein de mépris" et que Paris devait respecter la souveraineté du Mali.
(Reportage de John Irish à Paris et Stine Jacobsen à Copenhague, avec Nikolaj Skydsgaard et Jacob Gronholt-Pedersen à Copenhague, Ange Aboa à Abidjan et Aaron Ross à Dakar, version française Augustin Turpin et Tangi Salaün, édité par Bertrand Boucey)
reuters.com
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