Le président Ghazouani à France 24 : « il n’y a pas d’atteinte aux libertés en Mauritanie »

plus de 3 an(s)

Description

Le président mauritanien Mohamed O. Cheikh Ghazouani, dans une interview accordée à France 24 et diffusée samedi, a affirmé qu’il tenait à ce qu’autre atteinte aux libertés n’intervienne en Mauritanie, commentant la loi controversée sur la protection des symboles nationaux.

Ould Ghazouani a tenu à rassurer les mauritaniens, « comme il est de mon devoir de le faire qu’il n’y aura aucune atteinte aux libertés en Mauritanie, ni en ce qui concerne les blogueurs, les journalistes ou toute personne qui se serait exprimée même sans écrire ».

Le président mauritanien a encore dit que tout mauritanien a le droit de critiquer tout homme politique, avant d’ajouter que le niveau des libertés dans le pays demeurera au même niveau « et s’améliorera » et qu’il n’ y a aucune intention de toucher aux libertés.

A une réponse relative à l’existence en Mauritanie, de la corruption de façon endémique ou non, le chef de l’état a dit qu’il ne pouvait pas attester l’existence de la corruption endémique mais qu’il ne pouvait pas non plus en nier l’existence.

« La Mauritanie a des richesses et nous devons œuvrer pour en bénéficier et il est inapproprié de dire le pays a des richesses et moi je suis pauvre ».

Il a ajouté qu’il souhaiterait que « le citoyen mauritanien ne réfléchisse pas de cette manière, je voudrai qu’il soit plus réaliste ».

Ould Ghazouani a encore dit qu’il ne s’agit pas là d’un manque d’intérêt pour les opprimés et les pauvres, « tous les mauritaniens savent notre intérêt pour ces couches fragiles et déshéritées et qu’elles figurent en premier dans nos préoccupations.

Nous avons créé pour cela la délégation générale (TAAZOUR) qui entreprend un travail gigantesque et important pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté.

Elle a un programme concret qui touche directement le citoyen et qui prenne en compte ses besoins ».

Le président mauritanien a enfin déclaré : « nous entreprenons un travail important qui s’améliorera avec le temps ».

Articles associés

Déclaration Nous avons appris avec étonnement l’irruption de la police, à une heure tardive dans la nuit d’hier, au domicile de l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda, président de l’Organisation de la Transparence Inclusive, d’une manière provocatric
Alain Désiré Foka : parcours médiatique, repositionnement éditorial et enjeux de crédibilité Alain Désiré Foka, né le 22 juillet 1964 à Douala, est un journaliste, producteur et vidéaste web camerounais. Il a exercé au sein de Radio France Internatio
Entre influence, controverses et ambiguïtés idéologiques Depuis qu’il a annoncé sa participation officielle au 9ᵉ Congrès panafricain, organisé le 8 décembre 2025 à Lomé sous l’égide du ministère togolais des Affaires étrangères, le passé controversé
En Mauritanie, l’arbitraire et l’impunité ne se cachent plus : ils s’affichent s’assument et s’inscrivent dans l'institutionnel. Alors que les prisonniers d’hier portent toujours, à l’échine et sur les muqueuses, les traces de la torture du Jaguar et
Kemi Seba leader activité panafricain vient de confirmer sur sa page Facebook suivie par plus 1 millions d'abonnés que le président Patrice Talon a été mis aux arrêts. Des militaires conduits par le lieutenant-colonel Pascal Tigri ont pris la télévis
Le « Jaguar » : quand une danse devient l’emblème d’un système de torture d’État Il y a des mots qui, dans une société, devraient rester associés à la fête, au mouvement, au rythme. Le Jaguar, ailleurs perçu comme une danse ou un symbole de grâce fél

En direct

Suivez en direct l'actualité