Tawassoul : « Le peuple a eu son mot à dire lors du meeting de samedi »

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Le président du Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawassoul), Hamadi Sidiel Mokhtar, a déclaré que les autorités ont eu peur avant les manifestations du parti et l’ont harcelé en lui accordant une autorisation pendant 15 jours et en l’empêchant de se mobiliser et d’utiliser des haut-parleurs.

Ce qui ne fera qu’augmenter leur détermination. Ils appellent les autorités à les traiter légalement, soulignant que le peuple a dit son mot au meeting d’aujourd’hui (samedi 10 février).

C’est ce qui ressort d’un meeting populaire organisé par le parti samedi soir à Arafat sous le thème « Le peuple souffre ».

Ould Sidiel Mokhtar a souligné que les souffrances de la population ne peuvent être comptées : « La population souffre des prix élevés, qui ont augmenté d’environ 35% ces dernières années et ne se sont pas accompagnés d’une hausse des salaires ».

La monnaie a diminué d’environ 11% ces dernières années par rapport aux autres monnaies, les routes sont délabrées et ont coûté de nombreuses vies, les jeunes sont contraints à émigrer avec tout ce que cela suppose comme risques. L’agence d’emploi des jeunes ne fait pas son travail. Rien que cette année, la migration de 15 000 jeunes a été enregistrée.

La corruption est omniprésente dans les administrations et ne nécessite pas de preuve tant elle est évidente, visible. 240 milliards d’ouguiyas ont été investis dans des marchés de gré à gré. Les autorités n’ont interrogé aucun fonctionnaire récemment sur des faits de corruption et rien ne résulte des enquêtes de l’inspection générale de l’Etat.

L’État avait laissé les orpailleurs porteurs de diplômes en danger. Ces dernières années, il y a eu 20 décès parmi eux à cause de l’effondrement des fosses, ils ont été bombardés dans le nord et l’est, et l’État n’a rien fait pour défendre les orpailleurs.

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